
Dix-sept romans et six essais composent cette première liste.
Sélection Romans
- Adrien Bosc pour « Constellation » (Stock)
- Geneviève Brisac pour « Dans les yeux des autres » (L’Olivier)
- Kamel Daoud pour « Meursault, contre-enquête » (Actes Sud)
- Clara Dupont-Monod pour « Le Roi disait que j’étais le diable » (Grasset)
- Christophe Donner pour « Quiconque exerce ce métier stupide mérite tout ce qui lui arrive » (Grasset).
- Dominique Fabre pour « Photos volées » (L’OIivier ; article dans Lire)
- Frederika Amalia Finkelstein pour « L’Oubli » (L’Arpenteur ; j’en ai signé notule dans le numéro de rentrée de Lire)
- David Foenkinos pour « Charlotte » (Gallimard ; lire ma chronique dans le numéro de rentrée de Lire)
- Dalibor Frioux pour « Incident voyageurs » (Seuil)
- Marie-Hélène Lafon pour « Joseph » (Buchet-Chastel ; critique dans Lire)
- Pierre-Yves Leprince pour « Les Enquêtes de Monsieur Proust » (Gallimard)
- Laurent Mauvignier pour « Autour du monde » (Minuit ; article dans Lire)
- Gilles Martin-Chauffier pour « La Femme qui dit non » (Grasset)
- Jean-Jacques Moura pour « La Musique des illusions » (Albin Michel)
- Amélie Nothomb pour « Pétronille » (Albin Michel)
- Eric Reinhardt pour « L’Amour et les forêts » (Gallimard ; grand article dans Lire)
- Lydie Salvayre pour « Pas pleurer » (Seuil ; lire ma chronique dans le numéro de rentrée de Lire)
Sélection Essais
Christian Authier pour « De chez nous » (Stock)
Bénédicte Martin pour « La Femme » (Les Equateurs ; paru au printemps
Mona Ozouf pour « Jules Ferry » (Gallimard)
Gilles Perrault pour « Dictionnaire amoureux de la Résistance » (Plon)
Jean-Claude Perrier pour « Comme des barbares en Inde » (Fayard)
Paul Veyne pour « Et dans l’éternité je ne m’ennuierai pas » (Albin Michel)
Bilan
Les premières listes de prix, toujours très larges, comportent
toujours les « passages obligés » (Nothomb, Donner, Foenkinos, Brisac),
des livres remarqués (Reinhardt) les premiers romans dont on parle (on
signalera la très très bonne facture de ceux de Frederika Amalia
Finkelstein -à qui J.M.G. Le Clézio, juré Renaudot, tressait des
lauriers dans Le Point de la semaine passée- et d’Adrien Bosc).
Si l’absence d’Emmanuel Carrère n’étonne pas (il avait été lauréat de ce
même prix pour « Limonov, son livre précédent en 2011), celle de Joy
Sorman, pour le superbe « La peau de l’ours » (Gallimard) étonne plus :
l’auteur, comme le calibre de son texte, semblait pouvoir plaire à ce
prix littéraire auto-proclamé incorrect.
Une fois les autres listes « tombées », on commencera à avoir une idée concrète des rapports de forces entre maisons d’éditions dans les récompenses à venir cette saison.
Prochaines étapes
Le jury du Renaudot se réunira les 7 et 28 octobre, avant la proclamation le 5 novembre, juste après le prix Goncourt.
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